l'art est mon messie
J’ai dit déjà que l’esprit critique se forgeait à
partir d’un grand nombre d’information qui donne du choix. La liberté est dans
le choix qui me délivre d’une certaine manipulation du Grand Zombie à pensée
unique. L’Art fait partie de ces
informations mais tient une place particulière parce qu’il parle directement à
la conscience, parfois via les qualia.
L’Art combat par le beau la laideur du mangeur de
cerveau qui veut substituer sa volonté à la mienne.
Là où les théocraties et les dictatures ne survivent
qu’en interdisant, les démocraties occidentales basent leur propagande
lancinante sur le libre-arbitre qu’elles s‘empressent de contrôler. Je ne vais
pas refaire ma copie du bac philo sur la liberté en re-posant la
question : suis-je vraiment
libre ? Car la question serait plutôt : Qu’est-ce qui me rend libre ?
A part l’Art, je ne vois rien.
Mais j’aurais tort de considérer l’Art seulement comme
celui qui empêche. En tant que fataliste je préfère toujours considérer les
éléments d’un point de vue positif. L’Art est celui qui permet. Il peut même devenir une fin en soi. Et comme
je suis un artiste qui a expérimenté la fin, j’ai envie de considérer que ma condition ne fait pas de moi un zombie
souffrant. Car après tout je suis peut-être le plus heureux des hommes puisque
je n’en suis pas. Je suis celui qui ne pense pas, ne sert à rien et obéit au
slogan révolutionnaire Ne travaillez
jamais. Qui sait si le modèle du Zombie n’est pas le modèle d’une société nouvelle… ?
Demain je dirai le contraire.
C’est la vie !